Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/136

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-134 LES iBOUblGEolSES’DE WINDSOR. ' Poursuivant toujours qui le fuit, Et fuyant qui le poursuit.

mnsrarr.-N’avez-vous jamais tire (Pelle de promesse de vous satisfaire ?

ronu.-Jamais.

ransmrr.-L’avez-vous sollicitée á. cet effet ?, rotin.-Jamais.

r, \Ls’rArr.-De quelle nature était donc votre amour ? roue»-Il ressemblait à. une belle maison bâtie sur le terrain d’un autre. Ainsi, pour m’être trompe de place, j’ai perdu mon édifice.

r1u.srArr.-lllais a quel propos me faites-vous cette confidence ?

Fonn.-Quand je vous Paurai appris, vous saurez tout, sir John. On dit que, bien qu’elle paraisse si sévère envers nioi, en quelques autres occasions elle pousse si loin la gaieté, qu’on en tire des conséquences fzîcheuses pour elle. Voici donc, sir John, le fond de mon projet. Vous êtes un homme de qualité, parlant admirablement bien, admis dans les grandes sociétés, recommandable par votre place et par votre personne, généralement cite pour vos exploits guerriers, vos manières de cour et vos profondes connaissances.

FALsïrArr.-A11 ! monsieur....

roue»-Vous pouvez n1°en croire, et d’ailleurs vous le savez bien. Voilà de l’argent ; depensez, depensez-le ; depensez plus, depensez tout ce que je possède ; et pretez-Inoi seulement, en echange, autant de votre temps qu’il en faut pour faire jouer les batteries de l’amour contre la vertu de la femme de ce Ford : eniployez toutes vos ruses de galanterie ; forcez-la de se rendre zi vous. Si quelqu’un peut la vaincre, c’est vous plus que tout autre.

FALSTAFF -Gonviendrait-il à l’ardeur de votre passion que je gagnasse ce que vous voudriez posséder ? Il nie semble que vous choisissez des remèdes bien étranges. ronn.-Oh ! concevez mon but. Elle s’appuie avec tant d*assurance sur la solidité de sa vertu, que la folie de