Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/145

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Acrn In, saints I. M3

cA1Us, bas à son ennemi.-J e vous prie, laissez-moi vous ›dire un rnot à l’oreille. Pourquoi n’ête§ s-vous pas venu me trouver ?

Evans, baš.-Je vous prie, ayez patience. (Haut.)-Nous prendrons notre temps. *cAms.—Palsambleul vous êtes un poltron de Jean le

chien, un Jean le singe.

EVANS, bas.-J e vous prie, ne donnons pas ici de quoi rire à. ces messieurs. (Haut.) Je vous fendrai votre téte de poltron avec votre urinal, pour vous apprendre in manquer au rendez-vous que vous donnez. cains.-Comment, diable, Jack Rugby, mon hôte de la Jarrcliêre, ne 1'ai-je pas attendu pour*le tuer, ne 1'ai-Je pas attendu sur la place que j’ai indiquée ? » ¿ 1 Evans.-Gomme j’ai une ame chrétienne, voici incon¿ testable ment la place indiquée. J 'en prends pour jugement mon hôte de la Jarretiére.

rfnorn.-S-Paix, tous deux, Gallois et Gaulois, docteur des Gaules, et prêtre de Galles, médecin de 1'â.1ne et medecin du corps. —nains.—Ah*

voilà qui est très-vraiment bon ! excellent !

L’HoTE.—Paix, vous dis-je ; écoutez votre hôte de la

Jarretfiëre. Suis-je politique ? Suis-je subtil ? Suis-je un Machiavel ? Perdrai-je mon docteur ? Non, il me donne des potions et des consultations. Perdrai-je mon curé, mon prêtre, mon sir Hugh ?`non, il me donne-la parole et les paraboles. Donne-moi ta main, docteur terrestre ; bon.-Donne-moi, ta main docteur céleste ; bon. —Enfants de Part, je vous ai trompes tous deux : je vous ai adresses à. deux places différentes. Vos cœurs sont fiers, votre peau est sauve : qu’une bouteille de vin des Canaries soit la fin de tout ceci ; venez, mettez leurs épées en gage : suivez-moi, enfant de paix ; venez, venez, venez. 3 *

sniznnnu.—O douce Anne Page ?

(Shallow, Slender, Page et l’hôte sortent) cA1Us.-Ah ! je vois ce que c’est. Vous faites des sots de nous deux. Ah ! ah ! \

Evans.-C’est bon, il a fait de nous deux ses joujoux.

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