Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/148

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HB LES Boîjneîaoisns DÊ ïvnvnson.

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 sLeNnnn.f-Il faut bien cjue vous iifezïcusgeï ziiîssi.

Nofiš šoinînes convenus de dîner avec mistriss Aiiiiè, et je nly manquerais pas pour plus d’argent que je lie le puis dire.

SHALLOW.*-NOUS sollicitons un mariáge entre mistriss

Anne Page et mon cousin Slender, et nous devons avoir réponse aujourd’hui.,

sLnNnnri.l-›J’espère que vous êtes pour moi, père Page. P¿AGE.—TTOLIÎL ãt fait, monsieur Slenclër ; je me déclare ëfivetre faveur.-Mais ma femme, monsieur le döcšteur "Gains", est entièrement pour vous.

cA1Us.-Oui, palsambleu ! et la jeune fille nfaime : ina. gouvernante Quiekly 1n’a dit tout cela. L, HöTE.4HÉ ! que dites-vous du jeune M. Fenton ; il danse, il pirouette, il est tout brillant de jeunesse, fait des vers, parle en beaux termes, est parfume de toutes les odeurs cllavril et de mai. Allez, c’est lui qui 1'aura ; ses boutons ont fleuri ' Glest lui qui l’auraf pneu.-Jamais de mon aveu, je vous le promets. Ce jeune homme 11`a rien : il acte de la société de notre libertin prince et de Poins : il est d’une sphère trop elevåë, il en sait trop. Non, il ne se servira pas de mes doigts pour remettre ensemble les débris de sa fortune. S’i1 prend ma fille, qu’il la prenne sans flot. Mon argent attend mon consentement, et mon consentement n’est pas pour lui.

ivonn.-«Que du moins quelques-uns de vous viennent dîner avec moi. Sans compter la bonne chere, vous vous amuserez. Je veux vous faire voir un monstre : vous serez des nôtres, monsieur Page ; vous en serez, ölier docteur ; et vous aussi, sir Hugh. snALLow.-Adieu donc ; bien du plaisir.—Nous en ferons notre cour plus à notre aise chez monsieur Page. (Shallow et Slender sortent.)

1 C’étaitla coutume parmi les jeunes paysans, lorsqu’ils étaient amoureux, de porter dans leur poche des boutons d’une certaine plante appelée, en raison de cet usage, boutoizs des jaunes gens (ba.tchelo*r’s buttons). Selon que les boutons s’ouvraient ou se flétrissaient, ilsjugeaientclu succès de leur amour. I