Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/150

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M8 LES BOURGEOISES DE WI-NDSOR. leur leçon par cœur»—Sortez, pour revenir des que vous m’enclenchez vous appeler.

J (Les domestiques sortent¿)

isusrmss PAGE.—Ah ! voilà le petit Bobin] (Robin entre.) '- '

insrruss ries.-Eli bien ! mon petit espion, quelles nouvelles en poche ?

nonm.-Sir John, mon maître, est à la porte de der» rière. Mistriss Ford, il désire votre compagnie. mrsrnrss metz. -Regardez-moi, petit patelin 1 nous avez-vous été fidèle ?-

ROBlN.-*-OUÎ, je le jure : mon maître ignore que vous soyez ici. Il m’a menacé même d’une éternelle liberté, si je vous contais les nouvelles ; car, m’a-t-il (lit, il me chasserait pour tou jours.

uisrnrss moe.-Tu es un bon enfant. Ta discrétion t’habillera : cela te vaudra des chausses et un pourpoint ; mais je vais me cacher.

Mlsrnrss nono.-Allez.-Toi, va dire à ton maître que je suis seule. Mistriss Page, souvenez-vous de votre rôle. (Robin sort.)

mstrniss PAGE.-J e te le promets. Si j’y manque, siillezmoi. (Mistriss Page sort.)

mrsrniss sono.—Allez, allez.-Nous corrigerons ces humeurs malsaines, cette grosse citrouille mouillée.-Il faut lui apprendre et distinguer les tourterelles des geais.

(Falstaff entre.)

mnsrsrr.-4T”ai-je obtenu, mon céleste bijoul ? Je mourrais maintenant sans regret. N *ai-je pas assez vécu ? G°est ici le terme de mon ambition. 0 bienheureux nioment !

Mrsrmss Fonn.-0 mon cher sir John ! FALSTAFF.-Mist1'iss Ford, je ne sais point mentir, je ne sais point ilatter. 0 ministris Ford ! je vais pêcher par un souhait qui m’échappe : je voudrais que votre mari 1 Citation d’A's !rophal et Stella de Sidney.