Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/154

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152 LES uouiieiaoxsus ou wmosos.

roue.-~G'çst pour laver. Si je pouvais me laver aussi de cette corne de cerf'. Cerf, cerf, cerf, je vous le dis, Véritable cerf, je vous en reponds, ot cerf de la saison encore. (Les 'valets sortent emporlzmt le panier.) Messieurs, j’ai rêvé cette nuit ; je vous dirai mon rêve. Goinuiençons par chercher mes clefs, les voilà. Montez, parcourez, visitez rues chambres, furetez partout ; notre renard est pris, j’e11 suis garant * laissez-moi fermier d’abord cette issue, et inaiutenant louillez le terrier. PAGE.-Cher* monsieur Ford, ealmez-vous ; c’est trop vous faire iujure à vous-iuouie.

Foun.-Soil., monsieur Page, soit. Moutons, messieurs ; vous allez avoir du plaisir. Suivez-moi, messieurs. Evans.-Ce sont la des visions, et des jalousies bien fantastiques.

oaius.-Palsamhleul ce n*est pas la mode en France : on ne voit point de jaloux en France.

men. -Suivons-le, messieurs, puisqu’il le veut :

voyons le résultat de ses recherches. I (Evans, Page et Caius sortent.) Misrmss PAGE.*L, El.V€11llll’B n’est-elle pas doublement réj ouissan te ?

ixnsrrmss Fonn.-Je ne sais pas de mon mari ou de sir John, lequel des deux je suis le plus contente d’avoir attrape.

iinsrmss rase.-Dzins quelles transes il devait être, quand monsieur Ford a demandé ce qu’il y avait dans le panier ?

nrsrniss Folio.-J’ai peur qu’il n’ait besoin d’être lave aussi. Nous lui aurons rendu service en l’envoyant au bain.

MlSTl’llSS’PAGE.—*Qllfll s’aille faire pendre ce débauche coquin ; je voudrais voir tous ceux de sou espèce dans des angoisses pareilles.

` Mxsrmss rom).-Il faut que mon mari ait eu quelque |Buck ! Iwilshl could wash myself of the Buck !Ford joue sur le mot buck qui signifie également lessive, lessiver et daim. Le jeu de mots A été impossibles. rendre littéralement. i

I