Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/182

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180 LES BOURGEOISES ne wrunson.

rfuors.-Ils ont été zi la rencontre de leur duc, coquin ; ne dis point qu’ils ont pris la fuite : les Allemands sont d’honnêtes gens.

(Entrè sir Hugh Evuns.l

Evans.-Où est notre hôte ?

L, HOTE.-DE quoi s agit-il, monsieur ? nviuvs.-Tenez l“œi1 it vos écots. Un de Ines amis qui vient de se rendre à la ville, m’a dit qu’il y avait trois Allemands' qui ont volé à tous les hôtes de Reaclings, de Maidenhead et de Golehrook, leurs chevaux et leur argent. Je vous en informe par bonne volonté, voyez vous. Vous êtes prudent, vous êtes rempli de sarcasmes et de plaisanteries.pour rire : il nen convient pas que vous soyez dupe. Adieu..

(Il sort.)

(Entre Caius.)

CAIUS.-Où est mon hôte de la Jarretière ? L’HoTu.-Le voici, monsieur le docteur, dans la perplexité, et dans un dilemme fort obscur.

cnrus.-J e ne sais pas ce que c’est ; mais on me dit que vous faites de grands préparatifs pour un duc de Gerrnanie. Sur ma foi, on ne sait pas à la cour qu’il vienne un duc comme cela. Je vous dis ceci par bonne volonté. Adieu.

(Il sort.)

L, HOTE.*— Au secours ! haro Iûours, traître !-Assistez* moi, chevalier. Je suis ruine. Cours vite. Grie haro, crie. Traître, je suis ruine.

(L’hôte et Bardolph sortent.)

FALSTAFF, seul.-Je voudrais que le monde entier fut dupe, puisque je 1'ai été, moi, et de plus battu. Si Fon venait à savoir a la cour comment j’ai été melainorphose, et comment dans cette métamorphose j’ai ete baigne et bàtonne, ils me feraient fondre ma graisse goutte rt goutte pour en huiler les bottes des pêcheurs. Je reponds qu’ils m*assommeraient de leurs bons mots, ' Cousin germans, hathave cozéned. Jeu demo la intraduisible sur cosen (filouter), sosener germans (ñlous allem ands) et Pexpresf sion française de cousins germains.