Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/210

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208 LE ROI JEAN.

Pntnivvu FAULCONBRlDGE.*J8 ne sais pas pourquoi, si ce n’est pour s’emparer du bien. Une fois il m’a insolemment accuse de bâtardise : que je sois engendré aussi légitimement que lui, oui ou nou, c’est ce que je mets sur la tête de manière ; mais que je sois aussi bien engendre que lui, mon souverain (que les os qui prirent cette peine pour moi reposent doucement), comparez nos visages, et jugez vous-même, si le vieux sir Ilobert nous engendra tous deux, s’il fut notre père ;-que celui-la lui ressemble. U vieux sir Robert, notre père, je remercie le ciel à genoux de ce que je ne vous ressemble pas ! q I *

LE not JEAN.-Quelle tète si l’envers le ciel nous a envoyée là !

ntnoxonn.-Il a quelque chose du visage de Cœur de Lion, et l’accent de sa voix le rappelle ; ne découvrez vous pas quelques traces de mon fils dans la robuste structure de cet homme ?

LE nor JEAN.-Mon œil a bien examine les formes et les trouve parfaitement celles de Richard. Parle, drôle, quels sont tes motifs pour prétendre aux biens de ton frère ? *-PHILIPPE

Fwtoonnnnien.-Parce qu’il a une moitie du visage semblable il mon père ; avec cette moitie de visage il voudrait avoir tous mes biens. Une pièce de quatre sous' zi demi face, cinq cents livres de revenu ! nommr FAULCONBRIDGII.—M011 gracieux souverain, lorsque mon père vivait, votre frère l’employait beaucoup. PHILIPPE FAULCONB11lDGlš.* Fort bien ; mais cela ne fait pas que vous puissiez, monsieur, vous emparer de mon bien ; il faut que vous nous' disiez comment il employait ma mère.

nooervr rnuncounuinen.-Une fois il l’envoya en ambassade en Allemagne pour y traiter avec l’empereur

  • Half faced. graal, ce fut sous Henri VII que l’on frappa des

g-mats, pièces de quatre sous portant la figure du roi de profil. Jusque-là presque toutes les monnaies d’argent avaient porté la figure de face,