Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/211

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d*attires importantes de ce temps-là. Le roi se prévalut de son absence, et tout le temps gu’elle dura, il séjourna chez mon père. Vous dire commenlfil y réussit, j’en ai honte, mais ia 'vérité est la vérité. De vastes étendues 7. J.

de mer et de rivages étaient entre mon père et ma merer (comme je lîai entendu' dire zi' nibngpere lui-même), lorsque ce vigoureux gentilhomme que voilà fût engendre.~'À son lit de mort il me légua ses *terres par testament, et Jura par sa mort que celui-ci, fils de ma mère, n’était point à lui ; ou que s’il l’était, il était venu au monde quatorze grandes semaines avant que le cours du temps fut accompli. Ainsi donc, mon bon souverain, faites que Je posséde ce qui est ai moi, les biensde mon père, suivant la volonté de mon père. LE roi JEAN.-Jeune homme, ton frère est légitime ; la femme de ton père le conçut après son mariage ; et sielie, n’a pas joue franc jeu, a elle seule en est la faute ; faute dont tous les maris courent le hasard du jour où ils prennent femme. Dis-moi, si mon frère, qui, à'ce que tu dis, prit la peine d’engendrer ce fils, avait revendiqué de ton père ce fils comme le sien, Ii°est-il pasvrai, mon ami, que ton père aurait pu retenir ce veau, ne de sa vache, en dépit du monde entier ; oui, ma foi, il lfaurait pui : donc, si étant et mon frère, mon frère ne pou¢ \fait pas le revendiquer, ton père I}011 P1LiS'§ t'1B peut ppint le refuser, lors même qu’il n’est pas à lui.-Cela est concluant.-Le fils de ma mère engendra Phéiitier de ton père ; l’héritier de ton père-doit avoir les biens de ton père.

nommr FAULCONBRIDGE. — La volonté de mon père n’aura donc aucune force, pour déposséder l’enfant qui n’est pas le sien 'E `

PHILIPPE FAULCONBRIDGE.*P3.S plus de force, monsieur,

pour me déposséder que n’en eut sa volonté pour m’engendrer, a ce que je présume.. y

1tL1ioNoRn7— Qu’aimerais-tu mieux : être un Faulconhridge et ressembler à ton frère, pour jouir de ton héritage, ou être réputé 'le fils* de Cœur de Lion, seigneur de ta bonne miné, et pas de biens avec ? . f' ~n

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