Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/219

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Ac’r1« ;.11, -sci :N1«: 1.. 21.7

les Îvents contraires-dont j’ai attendu le bon ~plaîsir, lui ont donné le temps de débarquer ses légions aussitôt que moi›: il marche précipitamment vers cette ville ; ses forces sont considérables, et ses soldats pleins de confiance.-Avec lui estl arrivée la reinemere, une Até, qui’l’excite au sang et au combat ; elle est accompagnée de sa nièce, la princesse Blanche d’Espagne : avec eux est un batard du feu roi, et tous les esprits turbulents du pays, intrépides volontaires pleins de fougue et de témérité, qui, sous des visages de femmes, portent la ferocité des dragons : Ils ont vendu leurs biens dans leuiypays natal, et apportent fièrement leur patrimoine sur leur clos, pour courir ici le hasard de fortunes nouvelles. En un mot, jamais plus brave élite de guerriers invincibles que celle que viennent d“an1ener les vaisseaux anglais ne vogua sur les flots gonflés, pour porter la guerre et le ravage au sein de la chrétienté -Leurs tambours incivils qui m’interrompent (les tambours traitent) mïnterflisent plus de détails : ils sont à la porte pour parlementer ou pour combattre ; ainsi préparez vous. — -

PH1L1PPE.-Combien peu nous étionsfpréparés à. une

telle diligence !,

L’ARCl-IIDUG -Plus elle est imprévue, plus nous devons redoubler d’efforts pour nous défendre. Le courage croit avec l’occasion : qu’ils soient donc les bienvenus ; nous sommes prêts." '

(lÿntrent le roi Jean, *Éléonore, Blanche, le Bâtard, Pem-brolre avec une partie de l’armée. LE roi JEAN.—Paix a la France, si la France permet que nous fassions en paix notre entrée juste et héreclif taire dans ce qui nous appartient. Sinon, que la France soit ensanglantée, et que la paix remonte au ciel ! Tariclis que nous, agents du Dieu décolère, nous chátierons l’orgueil mepiisaut qui chasse lafpair versie ciel.

PH1LIPP1z.fPaix à. l’Anglete11re, si ces guerriers-retour

nen-tu d France en Angleterre.pour y vivre penvpaix. Nousaimons l“Angl eterrec ; et cïest a cause ple cet àmour pour1'Angleterre 'que-notre sueur 'coule 'ici sous le laix clo