Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/255

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nnnnafr, bas.-Si je lui parle, son innocent babil va ACTE lV, *S(JÎ1NE I. ' 9551

HUBERT:-En effet ; j’ai été plus gai. ¿&RTHUR.*MlSÉl’lCOI`(ÎÊ ! je croyais quepersbnne ne devait être triste que moi. Cependant-je me rappelle qulétant en France ; › je voyais \de 3 jeunes gentilshommes tristes comme la nuit, et cela seulement par divertisse.... 3

ment * Paf, IT1 011- baptême, si «j’étais’hoi*s~ de, prison 'et gardant les moutonsf je serais gai tant que le jour durerait : et je le serais même ici, si je ne me doutais que mon oncle cherche a me faire encore plus de mal. Il a peur de-mg›i, et moi de lui. Est-ce ma faute si je suis fils de Geoffroy ? Non surement ce n’est pas ma faute ; et plutau ciel 'que je fusse votre fils, Hubert ! car vous ni aimeriez. i '

réveiller ma pitié qui* est morte. Il faut me hâter de dépêcher la chose. / *

, ARTHUR -Êtes-vous malade, Hubert ? Vous êtes pâle aujourd’hui En vérité, je voudrais que vous fussiez un peu. malade ; afin de pouvoir rester debout toute la nuit a veiller près de vous. Je suis bien sur que je vous aime plus que vous ne m’aimez.

Î ÎIÎ.lBEÈT.4-SES discours s’emparent demon cœur..(Ît clonfne un papier à Arthur.) Lisez, jeune Arthurf (À part.) —~Quei ! de sottes larmes qui vont mettreiàrla porte l’impitoyable cruauté ! ll faut en finir promptement, de crainte que ma’reso1ution ne s’échappe de mes yeux en larmes efféminées.* (A Arthur.)-›-Est-ce que vous ne pouf vez pas lire ? N’est-ce pas bien écrit ?. A1>.irnUP.. ;Trop bien, Hubert, pour un si horrible re ; su1tatà Quoi ! il faut que vous me brûliez les deux yeuxavec un fer rouge ? *

HUBERT.-Jeune enfant, ïj1 le faut. ARTHUR:—Eli le ferez-vous ?

1* - `

1`Moquerie du’po-ëteifaisant allusišmiauur prétentions à la mélancolie qui, du temps de la reine Elisabeth, étaient du bel air à. .... 7

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