Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/267

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Aura iv, soigné 111. 263

scène 111

La scène est toujours en Angleterre ! — Devant le château.

ARTHUR paraîisur le mwr.

ARTI-1UR. ;-'ILE mur est bien liant) et cependant je vais sauter en bas. O bonne terre, aie pitié de moi, et ne me fais pas mal.—Peu de gens ici me connaissent, on plutot personne ; et quand on me connaîtrait, cet habit de mousse ine déguise tout a fait.-J’ai peur ; cependant je vais me risquer : si j’arrive en bas sans me briser les membres je trouverai mille moyens pour m’evader. Autant mourir en fuyant que rester ici pour mourir. (It saute.) Hélas ! le cœur de mon oncle est dans ces pierres. Ciel, reçois mon âme ! et toi, Angleterre, conserve mon corps ! 'f

(Il meurt.)

(Entrent Pembioke, Salisbury, Bigot.) fisAL1sBUnY.-Milords, je l’ai trouvé zi Saint-Edmonss Dury : c’est notre sfirete, et-nous devons saisir l’heureuse occasion que nous présente ce moment dangereux. rnmmoxn.-Qrii vous a apporte cette lettre de la part du cardinal ? `

sanisnnnr.-G°est le comte-de Melun, un noble seigneur français, qui m’a donne en particulier, de l’affection que nous porte le dauphin, des témoignages bien plus étendus que nlen renferment ces lignes. meer. -Alors, partons demain matin pour Palier trouver.

sausnunv.-Partons plutôt à. l’instant ; car nous avons, rnilords, deux grandes journées de marche avant de le joindre.

` (Entre le Bâtard.).

1 LE BATARD.-Heureux de vous rencontrer encore une fois aujourd’hui, niilords les mécontents ! le roi par ma bouche requiert à. 1`instant votre présence. SALISSURE.—LB 1oi s’est1u1-même prive de nous ; nous »