Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/270

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2266 LE soi JEAN.

moow.-Hors d’ici, homme de houe. Oses-tu braver un noble ?.

nunnmxf-Non, pour ma vie ; mais j’oserai défendre ma vie innocente contre un empereur. sliuseunv.-Tu es un assassin.

iiuuenrf-Ne me forcez pas ât redevenir : jusquäà cette heure je né le suis point. Quiconque permet à sa langue de dire une faussete ne dit pas la vérité ; et quiconque ne dit pas la vérité ment.

rsaxsnoian.-llachez-le en pièces. L1-1 BATARD.-Gardez la paix, vous dis-je. SALISl]UBY. NB vous en mêlez pas, Faulconbridge, ou je tombe sur vous.

` LE BATAHU.-Mieux vaudrait pour toi tomber sur le diable, Salisbury. Si tu t“avises seulement de me regarder de travers ou de faire un pas en avant, ou si tu permets et ton impudente colère de m’insulter, tu es mort. Remets tons épée sans délai, ou je vous hacherai de telle sorte, vous et votre fer a tartines, que vous croirez le diable sorti des enfers.

meer.-Que prétends-tu ; renommé Faulconbridge ? Veux-tu être le champion d’un traître, dallll meurtrier ? nuunur.-Milord, je ne suis ni l’un ni l’autre. moor. f Qui zi. tue ce prince ?

ïnuneirr.-ll n’y a pas encore une heure que je l’ai laisseliien portant : je Plionorais, je Paimais, et je passerai ma vie à pleurer la perte de sa douce vie. SALISSURE.*NB vous fiez point à ces larmes feintes qui coulent de ses yeux. Les pleurs ne manquent pas à la scelcratesseg et lui, qui en a une longue habitude, leur donne l’apparence..d’un fleuve-de tendresse et d’innocence. Venez avec moi, vous tous dont l’ame abhorre l’odeur infecte d“un abattoir : cette vapeur de crime me sufibque.

nic-o’r.-Allons vers Bury ; allons y rejoindre le dllll* plnn.

rsnnuoxn.—Va dire au roi qu’il peut venir nous’y chercher.

I (Les lords sortent.)