Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/355

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Acre ni ; SCÈNE 111. 353

la tête de leur souverain ; car c’est mon cœur’qu’ils foulent aux pieds, moi-encore vivant ; une fois enseveli, pourquoi ne fouleraient-ils pastma tête ?—Aurnerle, tu pleures, 'inch' cousin au' cœur tendre ! De nos larmes méprisées nous susciterions une tempête : `elles et nos soupirs "détruiront la moisson de Fete, et amèneront la famine dans cette terre révoltee ; ou bien nous ferons nous un jeu€de nos maux, et prendrons-nous nos larmes pour le sujet' de quelque joli pari, comme de les faire tomber sur nin seul endroit ju squ’à ce qu’e11es nous aient creusé deux tombeaux dans la terre, et que là., couches tous deux, on y puisse graver : Là gisent defucv parents qui se sont creusé leur tombeau des larmes de teurs year ? Ce malheur n’aurait-il pas bonne grâce ?-Allons, allons ; je vois que je parle follement, et que tu te nioqueslde moi -¿Très-puissant prince, milord Northumberland : `que dit le roi Bolnngbroke ? Sa Majesté veut- elle permettre à Richard de vivre jusqu’à cejijue Richard riieure ? %Vous saluez ; c’est-zi-dire que Bolingbroke ditbfuif ' Noarnunnnatann.-Seigneur, il vous attend dans la cour baisse pour conférer avec vous, Vous plaît-il de descendre ? ` ' ~

aicnano.-J e descends ! je descends comme (le brillant Phaeton hors d’état de gouverner des çoursiers indociles (Nofrthwntberlagzd se 'relire vers Bolfingbroïce.) Dans la cour basse “P` c’est une cour basse que celle où les rois s’abaissent jusqu’ãt obéir a l’appel des traîtres, et a leur fairé grâce ! Dans la cour basse ? Descendons ! A has, cour ! a bas, roi ! car les hiboux de la nuit font entendre leurs cris la ou l’alouette devrait s’élever en chantant. (Le roi et les lords se retirent des remparts.) BOLINGBROKE, iz Non/Îzlvnbefrland.-Que dit Êa Majesté ? Nc1rrHUMennLANn.¿-La*tristesse et le chagrin de son cœur lui fontdire des choses insensées comme un homme egare¿ Cependant il vient. A

' (Entrent Richard et sa. suite.)Bonmeenoxa.-Tenei-vous tous à l’écart, et montrez un grand respect à Sa Majesté. (Fléchz’ssant’mt genou mt teiw.)-Mon gracieux souverain.... — L T. VI. 23