Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/379

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

f ACTE v, scitm ; 111. 377

ontici pris par serment et reciproquenïent signe l’engagement d’assassiner’le roi à Oxford. `-LA

nncnnssn D, YORK.-Il nlen sera pas : nous le garderons ici ; et alors comment pourra-t-il s’en mêler ? roux.-Laissefmoi, 'femlne inconsidérée : fiît-il vingt fois mon fils, je le dénoncerais.

LA DUCHESSE n’Yonk.-Ah ! si tu avais pousse pour lui autant de gémissements que moi, tu serais plus pitoyable. Mais je sais maintenant ce que tu penses : tu soupçonnes que j’ai été infidèle à. ta couche ; et qu’il est un lmltmd au lieu’d*être ton fils. Ah ! cher York, cher époux, n’aie pas cette pensée ; il te ressemble autant qu’homn1e puisse ressembler al un autre ; il ne me ressemble pas, ni à personne de ma famille, et pourtant je 1'aime.

Yoan.-Laisse-nroi passer, femme indisciplinée.

(Il sort.)

LA nucnnssn D7YORK.*V€l. après lui, Aumerle : monte son cheval’ ;, pîq11e, presse, arrive avant lui auprès du roi, et implore ta grâce avant qu’il t’accuse. Je ne tarderai pas à te suivre : quoique vieille, je ne doute pas que je ne puisse galoper aussi vite qu“York. Je ne me relèverai point de terre que Bolingbroke ne t’ait pardonné. Partons. Va-t’en.

  • (Ils sortent ; l

SCÈNE III `

La scène est la Windsor.-Un appartement dans le château. * Entrent BOLIÈTGBROKE en roi, PERCY et autres seigneurs. BOLINGBRUKE.-Personne ne peut-il me donner des nouvelles de mon débauche de fils ? Il y a trois mois entiers que je ne Pai vu. S’il est quelque fléau dont le ciel nous menace, c’est lui. Plùt à Dieu, milords, qu’on put le découvrir ! Faites chercher à Londres, dans toutes les tavernes ; car on dit qu’il les hante journellement avec lies compagnons sans mœurs et sans frein, .de ceux=là.