Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/403

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f sers I, 'SCÎ1NE 11. 401

dans toutes les occasions. G’est lui qui Pengage à se rengorger ainsi et la lever sa jeune crête contre la dignité de votre couronne.

LE nor.-Mais je 1`ai envoyé chercher pour m’en rendre raison, et c’est ce qui nous oblige ãt laisser quelque temps de côte nos saints projets sur Jérusalem. Cousin, mercredi prochain 110us tiendrons notre conseil à Windsor : instruisez-en les lords, mais vous, revenez promptement vers nous ; car il reste plus de choses à dire et fi faire, que la colère ne me permet en ce moment de vous l’expliquer. *

xvnsfrnonmnnn.-Je vais, mon prince, exécuter.vos

ordres.

SCÈNE II

Un autre appartement dans le palais. Efntrefut HENRI, prince de Galles, sfr FALSTAFF. Fi=\IÃSTAFF.*-DÎS donc, Hal', quelle heure est-il, mon garçon ?

nnnm.-Tu as l’esprit si fort épaissi à force de t’enivrer

de vieuxvln d’Espagne ', de te déboutonnera près souper, et de dormir sur les bancs des tavernes l’après-dîner, que tu ne sais plus demander ce que tu as véritablement envie de savoir ; Que diable as-tu afi’aire à l’heure qu’il est ? A moins que les heures ne fussent des verres de vin ci7*Espagne, les minutes autant de chapons, et moins que nous n’eussions pour horloges la voix des appareille uses, lHal. Diminulîf de Henri.

?Sack. C’est un grand sujet de discussion que de savoir ce

qu’éiait le sack du temps de Shakspeare, car il n’était pas du temps de Falstaiï d’un usage aussi commun que l’a supposé le poëte. Il parait constant que le sack était un vin d’Espagne ; l’usage d’y mettre du sucre donne lieu de croire que c’était un vin sec, comme le mot sack pourrait aussi le faire croire. C’était, selon toute apparence, du vin de Xérès ou de Pacaret ; quelques-uns pensent que le sack était un vin brûlé et sucré, une espèce de ratalia. Le saclt des Anglais au\1ourtl’hul est le vm des Canaries, on l appelant alors sweet sack.

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