Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/404

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409 " HENRI IV.

pour cachans les enseignes de tabagies, et que le bien* faisant soleil lui-inôme ne fut une belle et lascive courtisane en talïetas couleur de feu, je ne vois pas de motif il cette inutilité de venir demander l’heure qu’il est. FALSTAFF.-bill foi, Hal, vous entrez dans mon sens ; car nous autres coupeurs de bourses, nous nous laissons conduire par la lune et les sept étoiles, et non par Phoebus, ca chevaliererram, blond 1. Et je t’en prie, mon cher lustig, clis-moi un peu, quand une fois tu seras 1'oi...-Dieu conserve ta grâce (majesté, j’aurais du dire, car de grâces tu n’en auras jamais) !...

J nnxm.-Comment ! pas du tout ?

rALsrArr.—Non, par ma foi, pas seulement autant qu’on en peut avoir à dire après un œuf ou du beurre ? unxm.—Eh bien ! enfin clone ? Au fait, au fait. rmrsrirr.-Vraiment je veux clone te dire, mon cher lustig, quand tu seras roi, tu ne clois pas souiîrir que nous autres gardes du corps de la nuit, soyons traités de voleurs qui attaquent la beauté du jour. Qu’on nous appelle, it la bonne heure, forestiers de Diane, gentilshommes des ténèbres, les mignons de la lune, et qu’on dise de nous que nous nous gouvernons bien, puisque nous sommes comme la nier, gouvernes par notre noble maîtresse la lune, sous la protection de laquelle nous exerçons... le vol.

mum -Tu as raison, et ce que tu dis est vrai sous tous les rapports : car notre fortune a nous autres gens de la lune, a son flux et reflux connue la mer ; de même que la nier, nous sommes gouvernes parla lune ; et pour preuve, une bourse rèsolunientenleveele lundi soir sera clisselunient vidée le mardi matin, gagnée en jui-ant, la bourse ou la via, dépenses en criant, apporte bouteille. En 1 That wcmdering knight sa fair. Paroles tirées probablement de quelque ancienne ballade sur les aventures du Chevalier du. Soleil. — 1 Notso much os will serve to bc prologue lo an egg and bulter. Le nom degráces se donne également en Angleterre au beçiedieite qui préeèdele repas et aux prières qui se disent a la fin. Shalrspeare e prend ici dans le premier sens ; il a fallu, pour conserver le ieu de mots, y substituer le dernier.