Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/42

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40' 'LE MARCHAND DE.YEN-1-SE. '* preint dessus ; c’est un ange couché dans un lit d’or. Donnez-moi la clef. J e choisis celui-ci, arrive que pourra. roncrni.-La voilà, prince, et si c’est’ma figure que vous Y trouvez, je vous appartiens. * 1

  • (Elle ouvre le coffre d’or.)
  • -Le Prunus DE’I\ÎAROCÃ*O enfer ! que vois-je la ? Un squelette ;

et dans le creux de son œil un rouleau de papier ! lisons-cet écrit.

— Tout ce qu1 reluit n’est pas or, Vous l’avez souvent oui dire.

Bien des hommes ont vendu leur vie, Pour lie faire que voir ce que j’offre extérieurement. Les tombes dorées renferment des vers. Si vous eussiez été aussi sage que hardi,

  • Et jeune par la force, vieux parle jugement, *

Votre réponse n’eùt pas été dans ce rouleau Adieu : votre requête est à. néant. A néant, en eiïet, et ma peine perdues ! Adieu donc ; ardeur. Glace, je t’ac cueille. (À Pm-tia.)-Adieu, Portia, mon cœur est trop accablé pour se répandre en pènii bles odieux. Ainsi s’éloignent les malheureux qui ont tout perdu. ' ` ' '

  • * (Il sort avec sa suite.)

Porvrm.-Nous en voilà délivrés tout doucement. Fermez les rideaux. Allons.... puissent tous ceux de sa couleur choisir de même !

' ~ (Ils sortent.)

SCÈNE VIII '

À Venise. — Une rue.

Efmšfrent SALANIO, SALARTNO.

  • SALARINO.—-Eh ! vraiment oui, j’ai vu Bassanio mettre

à la voile. Gratiano est parti avec lui, et Lorenzo 11`GSl point dans leur vaisseau ; feu suis sur. sALAN1o.-JCe coquin de Juif a éveille par ses cris le duc, qui est venu avec lui faire la recherche du vaisseau de Bassanio.