Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/427

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` ACTE 11, sîqÿrrn 11. 425 HENRI.-Y ous quatre, vous les attaquerez dans la petite ruelle. Ned, Poins et moi, nous allons nous placer plus bas- ; s’ils vous échappent, alors ils tomberont dans nos mains.. Pero.-Mais combien sont-ils ? GAnsHtLL.-Environ huit ou dix. FALSTAFF.-Morbleu ! nésera-ce pas eux qui nous voleront ?

' namur.-Quoi ! si poltron que cela, sir Jean de la Panse ? ' 1 Ft’LSTAFFn :'A*1a vérité, je ne suis pas Jean de Gaunt ', votre grand-père ; mais je ne suis pas poltron non plus, Hal. HHNR1.—On le verra à Pépreuve. roms.-Ami Jack, ton cheval est derrière la haie ; quand tu le voudras, tu le trouveras là ; adieu, et tiens ferme. FALSTAFF.-À présent, je n*ai plus le cœur de le tuer, quand je devrais être pendu. » HENRI.-NBÖ, ou sont nos déguisements ? ` roms.-Ici tout près : ecartons-nous. FALSTAFF ;—Maintenant, mes maîtres, c’est au plus heureux á. se l’aire sa part : chacun a sa besogne. (Entrent les voyageurs.)

LES voraennns.-Allons, voisin ; le garçon conduira

nos chevaux en descendant la colline, et nous irons gl pied quelque temps pour nous dégourdir les jambes. LES VOLEURS.-Ál’I`Ê[G B. , trs VOYAGEURS.- J esus, ayez pitié de nous ! FALSTAFF.—Frappez, jetez-les sur le carreau, coupez la gorge a ces coquins-la. Ah ! infâmes fils de chenilles, nnaudits mangeurs de jamhons ! Ils nous détestent, rnes enfants ; terrassez-les ; dépouillez-les de leur toison. LES vomeeuns.-Oh I nous sommes ruines, perdus sans ressource, nous et tout ce que nous avons.

Fatsrarrf-Le cliablejsoitde vous, gros coquins ; vous,

ruines ! non, gros halourds. Je voudrais bien que tout , —

  • John ofgmmt : on se rappelle que gaumt veut dire nnaigrè.

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