Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/435

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ACTE 1, soins Iv. 433

Fnnnçors.-Oh Dieu ! milord, je voudrais qu’il y en eût eu pour deux. ' '

HENRI.-Je te donnerai pour cela, mille guinées : demande-lesfmoi quand tu voudras, et tu les auras. . PolDÎS.£167`l"ÂÈ’I`6l6UIÉIIÎÊTE.-*-F1'€l11ÇOÎS ! 7

FRANÇOIS.—011 5' va : tout à1'heure. Hznnu.-Tout a 1”heure, François ? Non pas, François, mais demain, François : ou bien, François, jeudi prochain, ou, François, quand tu voudras ; mais, Françoisz...

', f '

FnANço1s.- Milord ?-

HENRI.-Veux-tu voler ce pourpoint de cuirà, boutons de cristal, cheveux en rond, agate au doigteras bruns, jarretières de flanelle, voix douce, panse d’Espagnol 1 ? f rnmçois.—Oh Dieu, milord, que voulez-vous donc dire ? F

nnnm.-Eh bien donc, votre bâtard brun est votre boisson ordinaire ; car voyez-vous, François, votre veste de toile blanche se salira. En Barbarie, l’ami, cela nc saurait revenir a tant. ' `

Fnançoxs.—Quoi, monsieur 'E

roms, derrière le tlzêzitre-]1`rançois ! HENRI.-Veux-tu courir, maraud. N’entends-tu pas comme on Uappelle ? (Dans ce moment ils l’appellent tous deux de toutes leurs forces.) François l François ! (ge garçon demeure dansfiune immobilité stupide, ne sa.' chant de quel côte aller d’abord) ' (Entre le cabaretier.) " l

° LE GABAREIIIJR -Comment, tu ne te remues’pas plus que cela, et tu Uentends appeler della. sorte ? V a voir là dedans ce que-1`on demande. (François sort.) Milord, le vieux sir Jean est ai la porte avec une demi-douzaine d’autres : les laisserai-Je entrer ? ' C’est, à ce qu’il paraît, la description du costume du maître de la taverne : Le prince cherche troubler l’imagination de François, de sorte qu’entre les étranges propositions qu’il lui faim, et les’éti-anges discours qu’il lui tient, celui-ci ne sache où donner de la tète.

r. vr. * 28

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