Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/460

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aussi vrai que je vis, et comme je veux que Dieu me pardonne, et aussi sur qu’il fait jour ; vos serments sont CTIIDG étoffe si mince, si légère l On dirait que vous n’êtes jamais sortie des faubourgs de Londres..Ture-moi, Kate, en lady, comme tu en es une, avec un bon serment qui emplisse la bouche ; et laisse-moi ton par ma foi et ces protestations de pain d’epice aux garnitures de velours * et aux citadins endimanchés. Allons, chante. LADY Pnncv.—Je ne veux pas chanter. norsrun.-G’est pourtant le plus court chemin pour devenir tailleur, ousifileur de rouges-gorges. Si nos articles sont copiés, je veux partir d’ici avant deux heures ; amis, venez quand vous voudrez.

(11 son.) *V

cnnnoownn.—Allons, allons, lord Mortimer ; vous êtes aussi lent que l’impétueux Percy est impatient de partir. Pendant tout ceci, on achève de mettre les articles au net : nous n' avons plus qu’a les sceller, et ensuite, à cheval sans delai.

1urm*1*n\rE1i.—De tout mon cœur.

— (Ils sortent.)

SCÈNE II

Londres. -Un appartement du palais. Emi-em LE ROI HENRI, LE PRINCE DE GALLES et des Lords.,

LE noi.-Milorcls, veuillez vous retirer ; nous avons, le prince de Galles et moi, zi causer ensemble : mais ne vous éloignez pas ; dans un moment nous aurons besoin de vous. (Les lords sortent.) Je ne sais pas si Dieu, pour quelque plieuse que j’aurai commise, a, dans ses secrets jugements, arrêté qu*il ferait sortir de mon propre sang 1 Velvet guards. Les femmes des gros bourgeois de la Cité portaient, dans leurs jours de parure, des robes garnies de bandes de velours.