Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/470

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468. nanar iv. A °

rfnoirizssn.-Tu es un menteur quand tu dis cela ; tu sais bien, et il n’y a pas un homme au monde qui ne sache bien par ou me prendre, entends-tu, drole ? HENRI.-Tu as raison, hôtesse, et c’est la une insigne calomnie.

` rfnornsse.-Il en fait autant de vous, monseigneur ; il disait l’autre jour que vous lui deviez mille guinees. Hamm.-Comment, coquin, est-ce que je te dois mille guinées ?

mesure.-l\fille guinées ? Hal, un million. Iiamiiie vaut un million, et tu me dois ton amitié. rfnornsse.-Il a fait plus, monseigneur ; il vous a traite de drole, et il a dit qu’il vous cinglerait de coups. mesrarr.-L’ai-je dit, Bardolph ?

Bannonrn.-En vérité, sir Jean, vous l’avez dit. 1=ALs*rArF.-Oui, s’il disait que ma bague était de Cl’l1VI’G.

Henin.-Je dis qu’elle est de cuivre ; oses-tu tenir ta parole à présent ?

Fansrarr.-lllon Dieu ! Hal, tu sais bien que comme homme je nlai pas peur de toi ; mais comme prince, je te crains autant que je craindrais le rugissement du lionceau. e

HnNni.-Et pourquoi pas comme le lion méme ?

Fansrarr.-G’est le roi en personne qu’on doit craindre comme le lion. Et crois-tu, en conscience, que je te craigne comme je craindrais ton père ? Ma foi, si cela est vrai, je veux que ma ceinture casse. i nnnm.-(Jhl si cela arrivait, comme ton ventre tomberait sur tes genoux ! Mais, maraud, il n’y a pas dans ta maudite panse la moindre place pour la foi, la vérité, lhonneur ; elle n’est remplie que de tripes et de boyaux. Accuser une honnête femme 'd’avoir vide tes poches ! Mais toi, fils de catin, impudent, boursoufle coquin, s’il y a autre chose dans tes poches que des cartes de cabaret, des memrmto de mauvais lieux, et la valeur d’un malheureux soude sucre candi pour t’allonger* Plialéineg et s’il le peut revenir autre chose a empêcher que des injures, je suis un misérable : etmzependant, monsieur