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ACTE 111, SCÈNE III. 469
tiendra tête, il nés oui frira nas qu*on lui manque. N’as-tu pas de honte ? --FALSTAFF.-Écoute, Hal, tu sais bien que dans l’état
l’innocence Aclain a failli 5 et que peut donc faire le pau¢ vre Jack Falstaff dans ce siècle corrompu ? Tu vois bien qu’il-y a plus de chair chez moi que dans un autre, par conséquent plus de fragilité.-¿Enfin vous avouez donc que vous avez retourne mes poches ? HENRI.*L, hÎSÈOÎI’G le dit. J ` 4-FALSTAFRT-HÔÊBSSB, jete pardonne : va préparer le déjeuner, aime ton mari, veille sur tes cloniestiques, et chéris tes hôtes ; tu me trouveras traitable autant que de
- raison ; tu le vois, je suis apaise.-Allons, paix !-Je t’en
prie, décampe. (Ehätesse sort.) A présent, Hal, revenons aux nouvelles de la cour . Et l’affaire du vol, mon enfant, qu’est-ce que cela est devenu ?
HENH1.—011 l mon cher Ptoastbeef, il faut que je te serve encore de bon ange. L’argent est rendu. FALSTAFF. -0111 mais je n*aime point du tout cette restitution ; c’est faire double travail. J HENRI.-JB suis bien avec mon père, je puis faire tout ce que je veux.
mesrarr.-Vole-moi donc le trésor royal ; c’est la première chose à faire, et sans te donner la peine de Le laver les mains.
nannonrn.-Faites cela, milord.
HENRI.—J e tlai procure àtoi, Jack, une place dans l’infanterie. FALSTAFF.-J“au1*ais mieux aime que ce fut dans la cavalerie.-Oi. trouverai-je quelqu’un qui ait la main bonne pour voler ? il me faudrait absolument un bon voleur de vingt a vingt-deux ans : je suis djableinent clégarni de tout. Enfin, n’importe ; Dieu soit loué, ïces rebelles ne s’en prennent qu’aux honnêtes gens ; je les en estime et honore. I,
HnNn1.-Barclolph I
BARDOLPH — Prince !
HIABI.-Vil-F811 porter cette lettre au lord Jean de Lancaslre, mon frère Jean ; celle-ci, à rnilord de West-