Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/484

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482 HENRI lv.

auxquelles elles sont adressées. Si vous saviez combien leur contenu est important, vous voushateriez. Le euxriruoiuin.—lllon bon seigneur, je devine ce u’elles renferment.

q rfriscnevneun n”ron1c.-C’est assez probable. Demain, mon cher sir Michel, est un jour où la fortune de dix mille hommes doitetre mise à Pépreuve ; car demain, mon cher, zi Shrewsbury, ainsi que yen ai reçu la nouvelle certaine, le roi, à la tête d’une armée nombreuse et promptement formée, doit se rencontrer avec le lord Henri ; et je crains, sir Michel, que par suite de la maladie de Northumberland, dont le corps de troupes était le plus considérable, et aussi à cause de l’absence d’owen Glendower, sur lequel ils comptaient comme sur un appui vigoureux. et qui ne s’y est pas rendu, arrête par des prédictions, je crains que llarinée de Percy ne- soit trop faible pour soutenir déjaun combat avec le roi. Li ;Glarrrinrioiiuia.-Eh quoi ! mon bon seigneur, vous n’avez rien zi craindre. Il a 'avec lui le lord Douglas et le lord Mortimer. r

` L1AIl(`.HEVÊQUE n’ro1=u<.—Non, Mortimer n’y est pas. LE cnN’i'1r.nonME.-Mais du, moins il y à Mordáke, Vernon, lord Henry Percy et milorcl Worcester, et une troupe de braves guerriers et de nobles gentilshommes. L, !tIlGHifJVÊQUE n’vomë..—Cela est« vrai ; mais de soncûte le roi a rassemble la plus belle elite de tout le royaume. —Le prince de Gallesgle lord Jean de Lancastre, le noble Weslnioreland, et le belliqueux Blountjet beaucoup claustres braves rivaux, et une foule de guerriers de nom et distingués dans les armes.

LE cesrmnonuu.-Ne doutez pas, milord, qu’ils ne trouvent à qui parler.

L, ;\llCllliVI’iQUE n’rom<.-Je l’espère, et cependant il est impossible de n’avoir pas des craintes : et pour prévenir les plus grands malheurs, sir Michel, faites diligence ; car si lord Percy ne réussit pas, le roi, avant de licencier son armée. séfpropose de nous visiter.-ll a été instruit de notre confédération, et la prudence veut qu’on prenne ses mesures pour se fortifier contre ses desseins. Ainsi hzitez-vous. Il faut gut : faille encore écrire zi d’autres amis.-Adieu, sir Michel. p *

' fils sortent de différents côtés.

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