Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/487

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Aura v, sœur 1. 485

nid. Votre grandeur, par les aliments que nous lui avions fournis, a acquis une telle dimension que notre amour n’osait plus s’oifrir à votre vue, dans la crainte de nous exposer a être engloutis. Nous avons été forcés, par Pintérêt de notre sureté, a fuir, d’une aile légère, loin de votre présencefet et lever ces troupes, qui nous suivent, et zi la’téte desquelles nous ne marchons contre vous qu’armes des motifs que vous nous avez vous-même fournis par vos mauvais traitements, par une conduite menaçante, 'et par la violation de la foi et de tous les serments que vous avez faits au début de votre entreprise. LE noi.-Ouijce sont la les griefs que vous avez rédigés par articles, que vous avez proclamée aux croix des niarchés, lus dans les églises, pour parer le manteau de la révolte de quelques belles couleurs, propres ât séduire les yeux des esprits inquiets et volages, et de ceux qui, mécontents de leur misère, écoutent la bouche beante et en remuant les épaules les nouvelles de toute innovation turbulente. Jamais révolte n’a manqué de ces enluminures pour en revêtir sa cause, ni de cette canaille factieuse, atiarnee de trouble et de ces désordres ou tout se mêle et se confond.

ennui.-Plus d*une âme dans nos deux armées payera cher cette rencontre, si une fois elles en viennent aux 1nains. Dites et votre neveu que le prince de Galles sejoint al l’univers pour louer Henry Percyfi Sur mes espérances, je ne crois pas (sauf cette dernière entreprise) qu’il existe un plus valeureux gentilhomme, un brave plus actif, un Jeune lionime plus fier. plus entreprenant et plus intrépide, plus C¿111E1l)1EJ1(Îl, h011Ol’E !1`il]ol1'B temps par des faits glorieux. Quant à 11101, ]G l’avouerai ãt ma honte, jusqu'á, présent j“ai mal observe les lois de la chevalerie ; et j’entends dire qu’il pense ainsi de moi * cependant en présence de Sa Majesté *mon père, je déclare consentir a ce qu'11 prenne sur mo1l’avantage que lui donnent son grand renom et l’estime en laquelle il est, et pour épargner le sang des deux côtés, je veux tenter la fortune avec lui dans un combat singulier.

Le noir—Etnous, prince de Galles, nous osons te lais\ ' ` `