Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/490

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A88 uE›u : 11v.

de lièvre et une humeur capricieuse. Toutes ses fautes reposent sur ma tête, et sur celle de son père. Nous 1'avons élève : s’il a de mauvaises qualités, c’est de nous qu’il les a prises ; et comme étant la source de tout, nous payerons pour tous. Ainsi, cher cousin, que Henri ne sache pas, si quelque prix que ce soit, les offres du roi.

vnrmox.-Dites-lui ce que vous voudrez, je le confirmerai. Voici votre cousin.

(Entrent Holspur et Douglas suivis d’officiers et soldats.) Howsvun, à ses 0//`îc*iers.-M011 oncle est de retour ?- Benvoyez milord Westrnoreland -Quelles nouvelles, mon oncle ?

woncssrnn.-Le roi va vous livrer bataille a l’heure même.

nouGLAs.-Envoyez-lui un défi par le lord Westmoreland. uorsrun.-Lord Douglas, allez le charger de ce message. Douanes.-Oui, j’y vais et de grand cœur.-(Il sert.) woncssruu.-Le roi n’a pas 1'air de vouloir faire grâce. Horsvuu. -~L’auriez-vous demandée ? Dieu nous en préserve !

Woucnsrmm — Je lui ai parle avec douceur de nos griefs, du serment qu’il a violé, et pour raccommoder les choses il jure aujourd’hui qu’on lui manque de foi, et ses armes hautaines nous feront, dit-il, porter le châtiment de ce nom odieux.

(Renire Douglas.)

oouenas.-Aux armes ! messieurs, aux armes ! Car je viens de lancer un audacieux defi fi la face du roi Henri. Westmoreland, qui était en otage, va le lui porter, et il ne peut manquer de nous 1'amener promptement. A wonoesrren. — Le prince de Galles s’est avance devant le roi, et il vous a defié, mon neveu, il un combat singulier. Hofrsvur..-Oh ! plut à Dieu que la querelle reposait sur nos deux têtes, C [ll, H€H1'lMOH1l1OIlΛh et moi nous fussions