Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/88

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86 LE MÁRCHAND DE VENISE.

venin.-Nous avons employé le temps à prier Dieu pour nos époux. Nous espérons que c’est avec succès et que nos paroles leur amont été de quelque avantage. Sont-ils de retour ?

Lonenzo.-Pas encore, madame ; mais il vient d’arriver un messager pour les annoncer.

ronria.-Entrez, Nerissa ; recommandez at mes domestiques de ne point parler du tout de Pabsence que nous avons faite. N’en parlez pas non plus, Lorenzo, ni vous, Jessica, l

(On entend une fanfare.)

Lomzszo.-Votre mari n’est pas loin, j’entends si trompette.—Nous ne sommes pas des rapporteurs, madame ; ne craignez rien.

Ponrm.-Cette nuit ressemble au jour, mais au jour malacle ; elle est un peu plus pâle que lui. G’est le jour tel qu’il est lorsque le soleil se cache. (Entrent Bassanio, Antonio, Gruiiano et leur suite.) mssimo, ¿aPorz-ia, .-Nous aurions le jour en même temps que les antipodes, si vous vous promeniez en Palisence du soleil.

pouria.-Si j’éclaire, que ce ne soit pas comme Pinconstant éclair', car une lemme légère rend pesant le pouvoir d’un mari, et puisse n’èlre jamais ainsi pour moi celui de Bassaniol mais Dieu dispose de tout. Soyez le bienvenu chez vous, seigneur.

nassanio.-Je vous rends grâces, madame. Faites lion accueil il mon ami : «fest Antonio ; c’est Phorume in qui jlai tant d’obligations.

Pourm.—Vous lui avez dans tous les sens, on effet, de grandes obligations, car, a ce que fapplencls, il en avait contracté pour vous de bien consiclerahles. Anfroivio.-Aucune qu’il n’ait bien acquittee. Ponrm.-Seigneur, vous êtes le lresliienvenu dans 1 Let me gwelzgltt, but let me not bc light « Queje donne de la lumière (light), mais que je ne sois point légère (lightl. » Jeu de mots familier à Shakspeare et aux auteurs de son temps, et qu’il a. fallu remplacer par un équivalent pour donner un sens à ce qui suit.