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ACTE II, SCÈNE IV.

CAMPEGGIO. — Avec la permission de Votre Majesté, la reine étant absente, il est d’une indispensable convenance que nous ajournions cette cour à un autre jour : et dans cet intervalle il faut faire à la reine une sommation pressante de se désister de l’appel qu’elle se propose de faire à Sa Sainteté.

(Les prélats se lèvent pour s’en aller.)

LE ROI HENRI, à part. — Il m’est aisé d’apercevoir que ces cardinaux me jouent ; j’abhorre ces lenteurs dilatoires et les détours de la politique de Rome. O Cranmer, mon serviteur chéri et plein de lumières, reviens, je t’en conjure. À mesure que tu te rapproches de moi, je le sens, la consolation rentre dans mon âme. (Haut.) Rompez l’assemblée : je vous l’ai dit, retirez-vous.

(Ils sortent tous dans l’ordre dans lequel ils sont entrés.)


FIN DU DEUXIÈME ACTE.