Scène VII
C’est ici qu’ils se placeront, camarade. La plante[1] des pieds de quelques-uns ne tient plus guère à la terre, le plus faible vent du monde les renversera.
Lépide est haut en couleur.
Ils lui ont fait boire les coups de charité[2].
Quand ils se disent leurs vérités, il leur crie : Allons, laissez cela, les réconcilie par ses prières, et puis se réconcilie avec la liqueur.
Ce qui élève une guerre violente entre lui et sa tempérance.
Et voilà ce que c’est de mettre son nom dans la compagnie des hommes supérieurs. J’aimerais autant avoir dans mes mains un inutile roseau, qu’une pertuisane que je ne pourrais soulever.
Être élevé dans une vaste sphère pour s’y mouvoir sans y être vu, c’est n’avoir que les cavités où les yeux devraient être ; ce qui déforme cruellement le visage.
Voilà comme ils font, seigneur ; ils mesurent la crue du Nil par certains degrés marqués sur les pyramides : ils connaissent, par la hauteur plus ou moins grande des eaux, si la disette ou l’abondance suivront. Plus les eaux du Nil montent, plus il promet ;