Avec qui ? avec Lysandre !
Avec Démétrius.
— N’aie pas peur ; elle ne te fera pas de mal, Héléna.
— Non, monsieur, non, quand vous prendriez son parti.
— Oh ! quand elle est fâchée, elle est rusée et maligne. — C’était un vrai renard quand elle allait à l’école ; — et, toute petite qu’elle est, elle est féroce.
— Encore petite ! Toujours à parler de ma petitesse ! — Souffrirez-vous donc qu’elle se moque ainsi de moi ? — Laissez-moi aller à elle.
Décampez, naine, — être minime, fait de l’herbe qui noue les enfants, — grain de verre, gland de chêne !
Vous êtes par trop officieux — à l’égard d’une femme qui dédaigne vos services. — Laissez-la ; ne parlez plus d’Héléna ; — ne prenez pas son parti ; car, si tu prétends — lui faire jamais la moindre démonstration d’amour, — tu le paieras cher.
Maintenant qu’elle ne me retient plus, — suis-moi, si tu l’oses, et voyons qui, — de toi ou de moi, a le plus de droits sur Héléna.
— Te suivre ? Non, je marcherai de front avec ta hure.