— Je m’étonne que votre majesté semble si froide, — quand de si graves intérêts la pressent.
— Je vais lancer l’anathème sur sa tête.
— Tu n’en auras pas besoin…
Angleterre, je me sépare de toi.
— Ô brillant retour de la majesté bannie !
— Ô noire trahison de l’inconstance française !
— France, tu pleureras cette heure avant une heure.
— Pour peu que ce vieil horloger, le temps, ce vieux fossoyeur, le temps, — y mette de la complaisance, certes la France pleurera !
— Le soleil est couvert de sang ! beau jour, adieu ! — De quel côté dois-je aller ? — Je suis avec l’un et l’autre : les armées ont chacune une de mes mains, — et, liée que je suis à toutes deux, — elles me démembrent par un arrachement convulsif.
— Époux, je ne puis prier pour ton triomphe.
— Oncle, il faut que je prie pour ta défaite.
— Père, je ne puis te souhaiter la fortune.
— Aïeule, je ne veux pas souhaiter que tes souhaits réussissent. — Quel que soit le vainqueur, je perdrai à la