— Je vous dois quelque chose pour ceci : mais voici d’autres comptes à régler. — Quelle est celle de ces dames dont je dois m’emparer ?
— La voici, et je vous la donne.
— En ce cas, elle est à moi… Charmante, que je voie votre visage !
— Non ! pas avant que vous ayez accepté sa main — en présence de ce moine, et juré de l’épouser.
— Donnez-moi votre main devant ce saint prêtre : — je suis votre mari, si vous m’agréez.
— Quand je vivais, j’étais votre première femme ; — et quand vous m’aimiez, vous étiez mon premier mari.
— Une seconde Héro !
Rien n’est plus certain ; — une Héro est morte déshonorée ; mais moi, je vis, — et, aussi vrai que je vis, je suis vierge.
— Ah ! c’est bien la première Héro ! la même qui est morte !
— Elle n’est restée morte, monseigneur, que tant que son déshonneur a vécu.
— Je calmerai votre surprise, — quand, la sainte cé-
