Assez ! nous n’en voulons pas ; il y a déjà eu ici trop de pauvres farces… Je sais, monsieur, que nous vous fatiguons.
Vous ne fatiguez que ceux qui nous amusent : je vous en prie, faites-nous voir ces quatre trios de pâtres.
L’un des trios, à les en croire, monsieur, a dansé devant le roi ; et le plus mauvais d’entre eux ne saute pas moins de douze pieds et demi, mesure royale.
Laissez là votre babil ; puisque cela plaît à ces messieurs, faites-les entrer ; mais vite, maintenant !
Eh ! ils attendent à la porte, monsieur.
— Oh ! bon père, vous en saurez davantage bientôt…
La chose n’est-elle pas déjà allée trop loin ? Il est temps de les séparer… — Il est candide et il en dit trop.
Eh bien, beau berger ? — Votre cœur est plein de quelque chose qui distrait — votre pensée de la fête. Ma foi, quand j’étais jeune — et que je donnais comme vous le bras à ma mie, j’avais l’habitude — de l’accabler de babioles : j’aurais pillé — tout le trésor soyeux du colporteur, et je l’aurais versé — à ses pieds ; vous l’avez laissé partir, — sans faire avec lui aucun marché. Si votre belle — interprétait à mal cet oubli et vous le re-