Je soupçonnais bien que Pauline avait là quelque affaire importante ; car, depuis la mort d’Hermione, elle n’a pas manqué, deux ou trois fois par jour, de visiter secrètement cette demeure isolée. Voulez-vous que nous y allions, et que nous joignions notre compagnie à la fête ?
Qui donc voudrait ne pas être là, ayant le privilége d’y être admis ? À chaque coup d’œil naîtra quelque nouvelle merveille. Notre absence ferait grand tort à notre connaissance. Partons.
C’est à présent, si je n’avais pas sur moi l’éclaboussure de ma première existence, que les honneurs pleuvraient sur ma tête. C’est moi qui ai mené le vieux homme et son fils à bord auprès du prince ; je lui ai dit que je leur avais entendu parler d’un paquet et de je ne sais quoi encore ; mais, à ce moment-là, il était tout occupé de celle qu’il croyait la fille d’un berger et qui avait déjà un grand mal de mer ; lui-même n’était guère mieux ; de sorte que, le mauvais temps ayant continué, le mystère n’a pas été éclairci. Mais cela m’est égal ; si j’avais été le révélateur de ce secret, c’eût été une action par trop déplacée au milieu de mes autres méfaits.
Voici ceux à qui j’ai fait du bien sans le vouloir ; ils