son maître ! Inoffensifs éclairs qui frappent — chaque objet d’une joie dont le contre-coup — se dissémine en tous ! Quittons ce terrain, — et allons parfumer le temple de nos sacrifices.
— Tu es mon frère : nous te tiendrons pour tel à jamais.
— Et vous êtes mon père aussi : car c’est grâce à vos secours — que je vois ces temps propices.
Tous excédés de joie, — hormis ces captifs ! qu’ils soient joyeux, eux aussi ! — Je veux qu’ils goûtent notre bonheur !
Mon bon maître, — je veux vous servir encore.
Soyez heureuse.
— Et ce soldat disparu qui a combattu si noblement, — comme il ferait bien ici ! comme il rehausserait — la gratitude d’un roi !
Seigneur, je suis — le soldat qui accompagnait ces trois braves, — sous le vêtement du pauvre : cet équipement convenait — au projet que je poursuivais alors. Ce soldat, c’était moi, — n’est-ce pas, Iachimo ? Vous étiez à terre, et j’aurais pu vous anéantir.
M’y voici encore ; — mais maintenant c’est le poids de ma conscience qui plie mon genou, — ce n’est plus votre force. Prenez, je vous en conjure, cette vie — que je vous dois tant de fois ; mais prenez d’abord votre bague — et ce bracelet de la princesse la plus fidèle — qui ait jamais engagé sa foi.