— Approche donc ; car je ne puis être guéri que par une blessure. — Tire cette honnête épée que tu as portée — si utilement pour ton pays.
Oh ! grâce, seigneur !
— Quand je t’ai affranchi, n’as-tu pas juré — de faire cela dès que je t’en requerrais ? Fais-le donc vite ; — ou tous tes services passés ne sont plus pour moi — que des hasards involontaires. Tire ton épée et approche.
— Détourne de moi ce noble visage — où respire la majesté de tout un monde.
Allons !
— Mon épée est tirée.
Qu’elle fasse donc vite — la chose pour laquelle tu l’as tirée.
Mon maître chéri, — mon capitaine et mon empereur ! laissez-moi, — avant de frapper ce coup sanglant, laissez-moi vous dire adieu.
C’est dit, l’ami : adieu.
— Adieu, grand chef. Frapperai-je maintenant ?
Maintenant, Éros !
— Eh bien donc, voilà !