— Ça, Roméo, es-tu fou ?
— Pas fou précisément, mais lié plus durement qu’un fou ; je suis tenu en prison, mis à la diète, — flagellé, tourmenté et…
Bonsoir, mon bon ami.
Dieu vous donne le bonsoir !… Dites-moi, monsieur savez-vous lire ?
Oui, ma propre fortune dans ma misère.
Peut-être avez-vous appris ça sans livre ; mais, dites-moi, savez-vous lire le premier écrit venu ?
Oui, si j’en connais les lettres et la langue.
Vous parlez congrûment. Le ciel vous tienne en joie.
Arrête, l’ami, je sais lire.
« Le signor Martino, sa femme et ses filles ; le comte Anselme et ses charmantes sœurs ; la veuve du signor Vitruvio ; le signor Placentio et ses aimables nièces ; Mercutio et son frère Valentin ; mon oncle Capulet, sa femme et ses filles ; ma jolie nièce Rosaline ; Livia ; le signor Valentio et son cousin Tybalt ; Lucio et la vive Héléna. »
Voilà une belle assemblée. Où doit-elle se rendre ?
Là-haut.