Nourrice, recommande-moi à ta dame et maîtresse. Je te jure…
L’excellent cœur ! Oui, ma foi, je le lui dirai. Seigneur ! Seigneur ! elle va être bien joyeuse.
Que lui diras-tu, nourrice ? Tu ne m’écoutes pas.
Je lui dirai, monsieur, que vous jurez, ce qui, à mon avis, est une action toute gentilhommière.
— Dis-lui de trouver quelque moyen d’aller à confesse — cette après-midi (83) ; — c’est dans la cellule de frère Laurence — qu’elle sera confessée et mariée. Voici pour ta peine.
— Non vraiment, monsieur, pas un denier !
Allons ! il le faut, te dis-je.
— Cette après-midi, monsieur ? Bon, elle sera là.
— Et toi, bonne nourrice, tu attendras derrière le mur de l’abbaye. — Avant une heure, mon valet ira te rejoindre — et t’apportera une échelle de corde : — ce