— Il le faut en effet, et c’est pour cela que je suis venu ici… — Bon jeune homme, ne tente pas un désespéré, — sauve-toi d’ici et laisse-moi…
Songe à tous ces morts, — et recule épouvanté… Je t’en supplie, jeune homme, — ne charge pas ma tête d’un péché nouveau — en me poussant à la fureur… Oh ! va-t’en. — Par le ciel, je t’aime plus que moi-même, — car c’est contre moi-même que je viens ici armé. — Ne reste pas, va-t’en ; vis, et dis plus tard — que la pitié d’un furieux t’a forcé de fuir (134).
— Je brave ta commisération, — et je t’arrête ici comme félon.
— Tu veux donc me provoquer ? Eh bien, à toi, enfant !
— Ô ciel ! ils se battent : je vais appeler le guet.
— Oh ! je suis tué !… Si tu es généreux, — ouvre le tombeau et dépose-moi près de Juliette.
— Sur ma foi, je le ferai.
Examinons cette figure : — un parent de Mercutio, le noble comte Pâris ! — Que m’a donc dit mon valet ? Mon