— Voici un moine qui tremble, soupire et pleure. — Nous lui avons pris ce levier et cette bêche, comme il venait de ce côté du cimetière.
— Graves présomptions ! Retenez aussi ce moine.
— Quel est le malheur matinal — qui enlève ainsi notre personne à son repos ?
— Pourquoi ces clameurs qui retentissent partout ?
— Le peuple dans les rues crie : Roméo !… — Juliette !… Pâris ! et tous accourent, — en jetant l’alarme, vers notre monument.
— D’où vient cette épouvante qui fait tressaillir nos oreilles ?
— Mon souverain, voici le comte Pâris assassiné ; — voici Roméo mort ; voici Juliette, la morte qu’on pleurait, — chaude encore et tout récemment tuée.
— Cherchez, fouillez partout, et sachez comment s’est fait cet horrible massacre.
— Voici un moine, et le valet du défunt Roméo : —