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ANTOINE ET CLÉOPÂTRE, ROMÉO ET JULIETTE.

(66) Dans la pièce originale le chœur ne paraissait pas ici.

(67) Voir la note 33 du sixième volume.

(68) L’édition de 1597 ne contient pas cette saillie de Mercutio : « Il n’entend pas, il ne bouge pas, il ne remue pas. — Il faut que ce babouin soit mort, évoquons-le. »

(69) Cette réplique, attribuée définitivement à Benvolio, termine l’apostrophe de Mercutio dans l’édition de 1597.

(70) Le Roméo de la pièce primitive n’avait pas à dire ces deux vers : « Voilà ma dame ! Oh ! voilà mon amour ! — Oh ! si elle pouvait le savoir ! »

(71) Ces vers : Tu n’es pas un Montague, tu es toi-même, est un trait sublime ajouté à l’esquisse première.

(72) Qui fasse partie d’un homme. Oh ! sois quelque autre nom ! Encore une addition à l’œuvre originale.

(73) L’édition de 1597 dit « les divines perfections » au lieu de « les chères perfections. »

(74) Au lieu de : prends-moi toute entière, Juliette disait d’abord moins énergiquement : prends tout ce que j’ai.

(75) Ces mots : par ton gracieux être, ont été substitués à ceux-ci par ton glorieux être.

(76) Tout ce passage a été considérablement allongé dans l’édition de 1599. L’édition de 1597 présentait ainsi le dialogue :

JULIETTE.

— Ah ! ne jure pas : quoique tu fasses ma joie, — je ne puis goûter cette nuit toutes les joies de notre mutuelle union : — elle est brusque, trop imprévue, trop subite, — trop semblable, à l’éclair — qui a cessé d’être — avant qu’on ait pu dire : Il brille ! — Doux ami, bonne nuit !… — J’entends quelqu’un venir… Cher amour, adieu ! — attends un moment, je vais revenir.

Elle sort.
ROMÉO.

— Oh ! céleste, céleste nuit ! etc.