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TIMON D'ATHÈNES.
À Flavius.

Approchez, je vous prie. — Que se passe-t-il donc ? Pourquoi suis-je assailli — par toutes ces réclamations de billets en souffrance — et de dettes arriérées, — au préjudice de mon bonheur ?

flavius, aux serviteurs des créanciers.

Excusez, messieurs, — le moment est inopportun pour cette affaire ; — ajournez vos exigences jusque après-dîner, — que je puisse faire comprendre à Sa Seigneurie — pourquoi vous n’êtes pas payés.

timon.

Faites cela, mes amis.

À Flavius.

— Veille à ce qu’ils soient bien traités.

Sort Timon.
flavius, aux valets.

Suivez-moi, je vous prie.

Sort Flavius.


Entrent Apemantus et un fou (14).
caphis, à ses camarades.

Arrêtez, arrêtez, voici le fou qui vient avec Apemantus ; amusons-nous un peu avec eux.

le serviteur de varron.

À la potence ! il va nous injurier.

le serviteur d’isidore.

Peste soit de lui, le chien !

le serviteur de varron, au fou.

Comment vas-tu, fou ?

apemantus, au serviteur de Varron.

Est-ce que tu tiens dialogue avec ton ombre ?

le serviteur de varron.

Ce n’est pas à toi que je parle.