— Et Chaque jour sont inventées de nouvelles exactions, — blancs seings, dons volontaires, et je ne sais quoi encore. — Mais, au nom du ciel, à quoi passe tout cela ?
— Les guerres n’en ont rien absorbé, car il n’a pas guerroyé ; — il a lâchement cédé par un compromis — ce que ses ancêtres avaient conquis par de grands coups ; — il a dépensé dans la paix plus qu’eux dans la guerre.
— Le comte de Wiltshire a le royaume en ferme.
Le roi a fait banqueroute comme un homme insolvable.
— L’opprobre et la ruine planent sur lui.
— Malgré ses taxes écrasantes, — il n’a d’argent pour cette guerre d’Irlande — qu’en volant le duc banni.
— Son noble parent ! ô roi dégénéré ! — Mais, milords, nous entendons chanter cette formidable tempête — et nous ne cherchons pas de refuge pour éviter l’ouragan. — Nous voyons le vent enfler violemment nos voiles et nous ne les carguons pas !… Nous nous laissons perdre par sécurité !
— Nous voyons le naufrage qui nous menace ; et le danger est devenu inévitable — par notre indolence à en conjurer les causes.