besoin d’être patronnés. Adieu. Vous me trouverez à East-Cheap.
Adieu, printemps dernier ! Adieu, été de la Toussaint !
Allons, mon bon, doux et délicieux prince, montez à cheval avec nous demain. J’ai une farce à jouer que je ne puis exécuter seul. Falstaff, Bardolphe, Peto et Gadshill (33) détrousseront les gens que nous avons traqués. Ni vous ni moi ne serons là ; mais, dès qu’ils auront le butin, si vous et moi ne les détroussons pas à leur tour, abattez cette tête de dessus mes épaules.
Mais comment nous séparerons-nous d’eux en route ?
Eh bien, nous nous mettrons en route avant ou après eux, et nous leur indiquerons un rendez-vous, auquel il nous sera loisible de manquer ; et alors ils risqueront seuls le coup ; et ils n’auront pas plutôt fini que nous tomberons sur eux.
Oui, mais il est probable qu’ils nous reconnaîtront, à nos chevaux, à nos habits et à tout autre indice.
Bah ! pour nos chevaux, ils ne les verront pas, je les attacherai dans le bois ; dès que nous les aurons quittés, nous changerons de masques ; enfin, l’ami, j’ai des sarraux de bougran tout exprès pour cacher notre costume habituel.
Mais je crains qu’avec eux nous n’ayons affaire à trop forte partie.
Allons donc ! il y en a deux que je connais pour les