Fais-le, si tu en as le cœur ; si tu le fais, je te câlinerai entre deux draps.
La musique est arrivée, messire.
Qu’elle joue !… Jouez, mes maîtres… Assieds-toi sur mon genou, Dorothée. Un misérable gredin de fanfaron ! Le drôle m’a échappé comme du vif-argent.
Oui, ma foi, et tu le poursuivais comme un clocher. Ah ! mon petit putassier, mon cochon mignon de la foire, quand cesseras-tu de te battre le jour et de t’escrimer la nuit, et quand commenceras-tu à emballer ta vieille personne pour le ciel ?
Paix, bonne Doll ! ne parle pas comme une tête de mort ; ne me fais pas ressouvenir de ma fin.
Çà, dis-moi, de quelle nature est le prince ?
C’est un bon jeune homme bien nul : il aurait fait un bon pannetier, il aurait coupé le pain congrûment.
On dit que Poins a beaucoup d’esprit.
Lui, beaucoup d’esprit ! La peste du babouin ! il a l’esprit aussi épais que de la moutarde de Tewksbury ; il n’y a pas plus de finesse en lui que dans un maillet.
Pourquoi le prince l’aime-t-il tant, alors ?