C’est une comédie — que je rougirais de jouer et dont on devrait bien — priver le peuple.
Remarquez-vous ?
— Moi ! me targuer devant eux d’avoir fait ceci et cela, — leur montrer des blessures anodines que je devrais cacher, — comme si je ne les avais reçues que pour le salaire — de leurs murmures élogieux !
N’insistez pas… — Tribuns du peuple, nous recommandons — nos vœux à votre intercession ; et à notre noble consul — nous souhaitons joie et honneur.
— Joie et honneur à Coriolan !
— Vous voyez comme il entend traiter le peuple.
— Puissent les plébéiens pénétrer ses intentions ! Il va les requérir — en homme indigné de ce qu’ils aient le pouvoir — de lui accorder sa requête.
Allons les instruire — de ce que nous avons fait ici : c’est sur la place publique — qu’ils nous attendent, je le sais.
Bref, s’il demande nos voix, nous ne devons pas les lui refuser.