chises, auxquelles vous teniez tant, enfouies — dans un trou de vilebrequin.
Par grâce, votre nouvelle !
— Vous avez fait de la belle besogne, j’en ai peur.
Par grâce, votre nouvelle !… — Si Marcius s’était joint aux Volsques…
Si !… — Il est leur dieu : il marche à leur tête comme un être crée par quelque déité autre que la nature, — et plus habile à former l’homme : à sa suite ils s’avancent — contre notre marmaille, avec la confiance — d’enfants poursuivant des papillons d’été, — ou de bouchers tuant des mouches.
Vous avez fait de la bonne besogne, — vous et vos gens à tablier ; vous qui étiez si engoués — de la voix des artisans et — du souffle des mangeurs d’ail !
Il fera tomber — Rome sur vos têtes.
Comme Hercule — faisait tomber les fruits mûrs ! Vous avez fait de la belle besogne.
— Mais cette nouvelle est-elle bien vraie, seigneur ?
Oui, et vous serez livides — avant de la voir démentie. Toute la contrée — fait défection en souriant ; et ceux qui résistent — se font bafouer par leur vaillance inepte, — et périssent dupes de leur constance. Qui pourrait le blâmer ? — Vos ennemis et les siens reconnaissent sa valeur.
Nous sommes tous perdus, si — le noble vainqueur n’a pitié de nous.