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CORIOLAN ET LE ROI LEAR.

(45) Les deux vers qui précèdent se trouvent pour la première fois dans l’édition de 1623.

(46) Cette question de Lear et la réplique de Régane ont été ajoutées également au texte primitif par l’édition de 1623.

(47) « — Où va-t-il ? — Il commande les chevaux. » Encore une addition au texte primitif.

(48) Le reste de cette réplique, à partir de ces mots : Il arrache ses cheveux blancs, a été supprimé dans l’édition de 1623.

(49) Les huit vers qui suivent ne sont pas dans les éditions in-4o.

(50) Les douze vers suivants ont été retranchés de l’édition in-folio. Ce retranchement, évidemment contraire à la pensée de l’auteur, ne peut être attribué qu’à une étourderie de l’imprimeur ; car, comme le remarquent Pope et Johnson, ces vers sont nécessaires pour annoncer l’arrivée de l’armée française avec Cordélia et pour expliquer la mission que Kent confie au chevalier.

(51) Ce monologue du fou se trouve pour la première fois dans l’édition de 1623. Dans les éditions primitives, le fou quitte la scène en même temps que Lear et Kent.

(52) Ces deux vers manquent aux éditions in-4o.

(53) L’auteur semble avoir emprunté au curieux ouvrage du docteur Harsnet, Révélation des impostures papistes, les minutieux détails donnés ici par Edgar sur les persécutions que le démon est censé lui faire subir. Voici le passage que Shakespeare avait sans doute sous les yeux :

« Le témoin (Friswood Williams) déclara en outre qu’un certain Alexandre, apothicaire, ayant apporté avec lui de Londres à Denham une hart neuve et deux lames de couteau, les laissa sur le plancher de la galerie dans la maison de son maître, et le lendemain se rendit avec le témoin dans ladite galerie. Là, le témoin, apercevant ladite hart et lesdits couteaux, demanda à maître Alexandre ce que cela signifiait.