tente. — Et puis nous verrons ce qu’oseront ces lâches Français.
— Où est mon énergie, ma valeur, ma force ! — Nos troupes anglaises se retirent ; je ne puis les arrêter ; une femme, revêtue d’une armure, leur donne la chasse !
— La voici ! La voici qui vient… Je veux me battre avec toi ; — diable ou diablesse, je veux t’exorciser ; — je veux te tirer du sang, sorcière que tu es, — et envoyer vite ton âme à celui que tu sers.
— Viens, viens. C’est à moi qu’il est réservé de t’humilier.
— Cieux, pouvez-vous laisser l’enfer prévaloir ainsi ! Dût sous l’effort de mon courage ma poitrine éclater, — dussent mes bras se disloquer de mes épaules, — je châtierai cette arrogante gourgandine.
— Talbot, adieu. Ton heure n’est pas encore venue. — Il faut que j’aille sur-le-champ ravitailler Orléans. — Atteins-moi, si tu peux ; je me moque de ta force. — Va, va ranimer tes soldats exténués par la faim ; — aide Sa-