— Adieu, roi pusillanime et dégénéré, — dont le sang glacé ne recèle pas même une étincelle d’honneur !
— Sois donc la proie de la maison d’York, — et meurs dans les chaînes pour cet acte de lâcheté !
— Puisses-tu succomber dans une guerre terrible, — ou vivre en paix abandonné et méprisé !
— Tourne-toi de notre côté, Henry, et ne te soucie pas d’eux.
— Ils ne cherchent que la vengeance ; voilà pourquoi ils ne veulent pas céder.
— Ah ! Exeter !
Pourquoi ce soupir, milord ?
— Il n’est pas pour moi, lord Warwick, mais pour mon fils, — qu’en père dénaturé je vais déshériter. — Mais advienne que pourra !…
Je lègue ici — la couronne pour toujours à toi et à tes héritiers, — à condition que tu jureras ici — de mettre fin à la guerre civile et, tant que je vivrai, — de m’honorer comme ton roi et souverain, — et de ne jamais chercher, par trahison ou par hostilité, — à me renverser pour régner toi-même.
— Je fais volontiers ce serment, et je le tiendrai.
— Vive le roi Henry ! Plantagenet, embrasse-le.