vrez un, donnez-lui son dû ; — et ne le lâchez pas que vous ne l’ayez pincé jusqu’au noir, jusqu’au bleu. Donnez-leur vos instructions, Puck, avant qu’elles partent.
— Venez ici, Péan, allez aux maisons de la campagne. — et quand vous trouverez une souillon qui se sera couchée — toute la vaisselle sale encore et les chambres non palayées, — pincez-la avec vos ongles longs jusqu’à ce qu’elle crie — et jure de réformer son désordre de ménagère.
Je m’engage à exécuter votre volonté.
— Où est Pead ? allez voir où dorment les hommes de loi — et les sergents aux yeux de renard avec leur masse. — Allez coucher les procureurs dans la rue, — et pincez au visage les sergents pouilleux. — N’épargnez aucun de ceux que vous trouverez au lit, — et ne lâchez que ceux dont le nez sera pleu et rouge.
— En route ! partez, conformez-vous à ses intentions, — et qu’aucune de vous ne soit inactive. — Que celles-ci fassent une chose, celles-là une autre ; — que toutes agissent, et agissent bien.
— Je sens un homme de la terre moyenne.
— Que le ciel me préserve, de cette fée welche !
— Que chacune regarde aux alentours, — et si vous découvrez ici quelqu’un, — pour le punir de sa présomptueuse indiscrétion, — n’épargnez ni ses jambes, ni ses bras, ni sa tête, ni sa face.
— Voyez, par bonheur, j’en aperçois un ; — il a le corps d’un homme et la tête d’un cerf.
— Que Dieu m’accorde sa bonne protection, et je brave tout.
— Allez vite, et faites ce que je commande, — et prenez un flambeau dans votre main, — et approchez-le du bout de ses doigts ; — et si vous voyez que cela le blesse, — et que la flamme le fait tressaillir, — alors c’est un mortel. Sachez son nom. — Si son nom commence par un F, — soyez sûr qu’il est rempli de péchés. — À l’œuvre donc, sachez la vérité — sur ce jeune métamorphosé.
— Donnez-moi un flambeau, et je vais éprouver — s’il est enclin à la luxure.
C’est, ma foi, vrai, il est plein de paillardise et d’iniquité.